24 juillet 2007

Quand « spécialité » et « simplicité » ne font pas bon ménage...

Bien le bonjour!

Merci encore pour vos mots d’encouragement et vos commentaires! Continuez, vous nous faites rire et nous donnez de l’énergie! Manon, Mél, Hugues, Dannie et Mél, je vous ai mis un commentaire dans le message précédent…

Avant de vous écrire en lien avec le titre de ce texte, voici un petit suivi échographique :

J’arrive tout juste d’un « profil » échographique et la technicienne (une « vieille » qui a de l’expérience selon ses dires) était bien impressionnée de voir à quel point y’a de la vie dans mon bedon! Les petits bougent super bien, ont une belle taille et une belle quantité de liquide amniotique. Elle était aussi très heureuse de constater que les 3 font déjà de beaux mouvements respiratoires, ce qui est encore une fois une excellente nouvelle! « Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes » comme dirait l'autre!

Aussi je ne peux m’empêcher de vous relater le type de conversation qui finit tôt ou tard par prendre place lorsque je me présente à une échographie :

- « Connaissez-vous le sexe des bébés? »
- « Oui, 3 garçons. »
- « C’est parce qu’il y en a un plutôt exhibitionniste ici! » et là on m’en montre un les jambes bien écartées…

Ou bien aujourd’hui c’était :

- « En tout cas celui-ci semble avoir un appareil reproducteur plutôt athlétique! »

C’était la première fois que j’entendais un commentaire du genre. J’ai tellement rit! J'essayais de m'imaginer le commentaire que Marc aurait émis. Vous comprenez, ce sont des histoires d'hommes viriles ces sujets là... Marc n’y était pas mais dans ma tête je l’entendais s’éclaircir la gorge en disant : « Brrrrrr… Comme son père! »

;)

Mais revenons-en donc au sujet de mon texte d’aujourd’hui. Pour celles et ceux qui me connaissent bien, ça ne sera pas une surprise de m’entendre dire que je voulais un accouchement naturel en maison de naissance avec une sage-femme. Mais voilà, la loi considère une grossesse comme la mienne comme étant « à risque » et du coup je me retrouve avec un suivi en centre hospitalier spécialisé.

Vous comprendrez que l’approche n’est plus du tout la même. Elle est beaucoup plus médicalisée, beaucoup plus contrôlée, beaucoup plus interventionniste. D’ailleurs le fait que j’en sois maintenant rendue à une échographie par semaine en est la preuve. On ne veut pas prendre de chance, on veut éviter et contrôler tous les risques.

C’est donc avec une grande déception qu’à la première rencontre avec la doc qui me suit maintenant je me suis fait exposer tous les « risques » reliés à ma grossesse, et par conséquent la césarienne planifiée qui viendrait avec. Voici, en gros, les principaux risques :

- RISQUE de prématurité;
- RISQUE que les cordons s’emmêlent;
- RISQUE de décollement du placenta avant que les 3 ne soient sortis, ce qui mettrait le ou les bébés encore à l’intérieur en détresse;
- RISQUE que les bébés changent de position même si les 3 sont bien placés tête en bas lors du début de l’accouchement (ce qui est peu probable), parce qu'un accouchement par le siège est trop risqué;
- RISQUE, RISQUE, RISQUE...

Bref, je suis ressortie de cette rencontre avec tous les risques en tête, mais en me promettant de lui expliquer ma façon à moi de voir les choses lors de la rencontre subséquente.

C’est donc ce que je fis 2 semaines plus tard. Je lui ai expliqué que je croyais en la force de la nature, que si la vie m’avait confié cette grossesse, c’est que je devais avoir le corps et les capacités de mener tout ça à terme naturellement. Je lui ai confié que pour moi, procéder à une césarienne planifiée et sortir ces petits de leur « monde » alors qu’ils n’auraient eu aucun signe avant-coureur me paraissait rien de moins que « violent ». Je lui ai même parlé d’une étude qu’une amie infirmière m’avait fait parvenir, étude dans laquelle on avait procédé à un comparatif entre des accouchements naturels de triplés et des césariennes et où on n’avait noté aucune différence significative sinon que les femmes ayant accouché naturellement s’en retournaient plus vite à la maison et se remettaient plus vite sur pied! Mais rien à faire, les risques étaient, semble-t-il, trop grands...

Nous en étions donc venues à un genre de « compromis » où elle m’assurait que si la croissance se poursuivait toujours bien, elle ne poserait aucun geste et attendrait que le travail naturel débute avant de me faire une césarienne. J’ai donc fini par faire mon deuil de l’accouchement naturel...

Mais voilà, la semaine dernière Marc et ma mère étaient dans ma chambre et la personne médecin de garde est entrée. À la blague, cette personne nous a raconté l’histoire d’une maman de triplés qui avait accouché naturellement (dans un autre hôpital, dans une autre ville) et qu’au moment où l’équipe s’attendait à recevoir le placenta, c’est un 4e bébé qui est sorti! En passant, vous auriez du voir le visage de Marc lorsqu’il a entendu ça! ;) Mais moi ce que j’entendais, c’est que cette personne accouchait des triplés par voie naturelle!

Ma mère et moi avons revu cette personne le surlendemain et avons eu une bonne conversation avec elle. Cette personne avait une toute autre vision des choses, une vision beaucoup plus naturelle, beaucoup moins interventionniste. On sentait qu’elle était convaincue qu’un accouchement naturel est meilleur non seulement pour la maman, mais aussi pour le ou les bébés. J’ai donc compris que tout dépend de la vision du médecin et de son entraînement. Par exemple là où je suis, bien que ce soit un centre spécialisé en néo-natalité et tout le tralala, semblerait qu’il n’y ait que 2 médecins qui accouchent des bébés qui se présentent par le siège, même dans le cas où un premier bébé aurait ouvert le passage (dans le cas de jumeaux...). Les autres font automatiquement une césarienne.

Tout ça pour dire qu’une porte qui me semblait refermée vient à nouveau de s’entrouvrir : celle de l’accouchement par voie naturelle.

Mais tout n'est pas si simple! Alors même si je rencontre les 2 conditions essentielles à un accouchement naturel (que le 1er bébé soit placé tête en bas, et qu’aucun des 3 ne démontre un retard de croissance), il faudrait que mon accouchement se passe sur le chiffre de garde de la dite personne. Et même si je demandais un changement de médecin, rien ne me garantirait que cette nouvelle personne serait là à mon accouchement car si c’est le chiffre de garde d’une ou d'un autre médecin, c’est l’autre qui m’accoucherait et ça serait une césarienne. N’oublions pas que les médecins sont payés à l’acte et non à salaire…

Ce que j’ai aussi compris, c’est que la seule option qui demeure et qui m’assurerait d’un accouchement naturel c’est que je fasse un « refus de traitement ». C’est-à-dire qu’on me ferait signer des papiers disant que je refuse le traitement proposé (la césarienne) et que je dégage donc tout le monde de toute responsabilité…

Bref, ce n’est pas simple accoucher naturellement dans un centre spécialisé!

Je m’arrête donc ici pour le moment, mais sachez que ça m’a fait du bien de discuter avec cette personne médecin qui voit les choses d’une autre manière. Nous avons aussi discuté d’autres sujets reliés au système de santé et de services sociaux mais je n’en ferai pas état ici. Je ne voudrais pas nuire à cette personne qui lutte pour que ce système de santé qui est le nôtre ait un visage encore plus humain!

Sur ce à bientôt!

PS : Je sais, je n’ai pas mis de photos… Pourtant ma bedaine grossit bel et bien, vous pouvez me croire sur parole! Mais bon, je vous promets que je vais me forcer pour le prochain message… ;)

PS2 : Louis et Mél, sachez que je me fais un devoir de me laver tous les matins et que je m'auto-interdis le port de la jaquette bleue! Quand même, faut que je contribue à garder mon propre moral en bonne santé! ;)

18 juillet 2007

Un jour à la fois...

Aujourd’hui 18 juillet, ça fait déjà 2 semaines que je suis hospitalisée et je ne sais pas trop quand je ressortirai d'ici. Mais n’ayez crainte, le moral est très bon! En fait je me répète peut-être, mais je me sens privilégiée d’être ici et d’avoir toutes ces ressources autour de moi. Le personnel est aux petits soins avec moi... D'ailleurs je profite de l'occasion pour vous remercier sincèrement de payer vos impôts afin que je puisse profiter de ce temps d’arrêt ici à cette étape-ci de ma vie!

Pour ce qui est de mon régime de camionneur, je me fais un devoir de le respecter à la lettre! D’ailleurs Lwister je tiens à te rassurer : Ce qu’on me sert ressemble bel et bien à du « vrai manger ». Mes céréales pour la collation du soir m’arrivent dans une tite boite « All Brun » (comme le dirait si bien Marc), et les protéines ne sont pas liquides mais bien sous forme de viande, poisson ou fromage. D’ailleurs j’ai le plaisir de t’annoncer qu’une portion de produits céréaliers peut m’être servie sous la forme de 4 ti-biscuits thé Leclerc. L’effet pervers de ça, c’est la cure de désintoxication de ti-biscuits que ça va me couter quand je sortirai d’ici… Et non, je n’ose même pas imaginer que tu te retrouves enceinte cher ami. C’est que voyez-vous, notre ami Lwister mange tellement que s’il fallait pratiquement tripler ses portions comme on le fait avec moi ici, c’est le budget du gouvernement au complet qu’il faudrait revoir à la hausse!!!

C’est donc le cap du 28 semaines de grossesse que je franchirai demain. C’est une étape très importante qui évacue toute notion de « prématuré extrême ». La prochaine étape pour moi est donc de me rendre à 32 semaines, ce qui évacuera toute notion de "prématuré moyen", ensuite cap sur le 36 semaines. Au-delà de ce point, je démissionnerai probablement et ordonnerai à mes locataires de sortir par leurs propres moyens!

Sinon j’ai eu une échographie ce lundi et la croissance des petits anges se poursuit toujours à merveille. On évalue maintenant les poids à 2 livres et 8 onces, 2 livres et 9 onces et 2 livres et 12 onces. C’est comme si j’avais 3 petits de 28 semaines dans le bedon! Mon col s’est aussi stabilisé, il s’est même rallongé de quelques millimètres, ce qui est aussi une très bonne nouvelle!

Préparer le nid – 2e partie

Je vous annonce que Marc a finalement signé son contrat de travail, ce qui est une excellente nouvelle! Il commencera donc officiellement comme concepteur en génie mécanique le 13 août prochain pour la même entreprise où il a effectué ses 2 stages dans la dernière année.

Sinon ben on n’a pas encore officiellement trouvé notre maison… Mais bon, nous sommes sur un bon filon je crois, on se rapproche du but, je sens la magie opérer! « L’univers conspire à réaliser nos rêves » comme dirait mon amie Suzanne, j’en suis convaincue. Suffit de croire en nos rêves, et bien évidemment de ne pas oublier de rêver...

Et puis je sais qu’il y a, depuis le tout début de cette aventure, des petites fées et des petits anges qui travaillent aussi pour la préparation de ce nid. Je pense entre autre à la famille Geray et à Alexandra et sa maman, à Andrée-Anne et Alexandre, à Johanne et la gang de la Montérégie, à Paule et Gilbert, à Marcel, à Suzanne, à Isabelle, à Mylène et Éric, à Hélène, à ma famille, au groupe de la rue Tillemont, au plexus de Pierre, aux ami(e)s qui nous laissent des commentaires sur le blogue ou nous envoient de belles énergies ainsi que d’autres personnes dont j’oublie certainement le nom en ce moment. Mais je sais qu’il y en a d’autres dont le nom m’est encore inconnu… Alors qui que vous soyez et où que vous soyez, continuez de penser positivement à nous et de « vibrer » avec nous, la magie collective opère!

Je me sauve, il commence à se faire tard pour la « patiente » que je suis… Je tâcherai de vous revenir sous peu avec des photos et peut-être un texte sur le merveilleux monde médical... ;)

Portez-vous bien, et profitez-en pour aller jouer dehors à ma santé!

PS : Juste pour vous dire que si vous le désirez, vous pouvez lire ou laisser des commentaires en cliquant sur le mot « commentaires » ci-dessous… À bientôt!

12 juillet 2007

Mon régime de camionneur

Bien le bonjour!

Je vous écris de ma nouvelle demeure, l’hôpital! Mais ne vous en faites pas, tout va bien. Et merci du fond du coeur pour les courriels, les commentaires sur le blog et vos téléphone à la maison. Vos vibrations positives font effet!

Comme je vous l’expliquais la dernière fois, on m’a fait entrer ici préventivement car le col de mon utérus avait commencé à s’amincir. Comme je n’étais à ce moment qu’à 26 semaines de grossesse, ils n’ont pas voulu prendre de chance. Ma prochaine échographie est prévue pour lundi matin, nous verrons à ce moment comment mon col aura réagit.

J’ai donc ma petite chambre à l’hôpital, avec fenêtre donnant sur l’extérieur. Bien que je n’ai pas mis le bout du nez dehors depuis plus d’une semaine maintenant, je peux voir le soleil briller ou la pluie tomber. Mais soyez sans crainte, je ne me sens pas du tout déprimée!

Pour être honnête, c’est un peu le contraire. Je m’explique : On m’a diagnostiqué un « diabète gestationnel », ou plus simplement, je fais du diabète de grossesse. Un certain pourcentage des femmes en sont atteintes pendant leur grossesse, et dès l’accouchement tout redevient à la normale. Et paraît que le pourcentage augmente avec les grossesses multiples, alors avec 3 ti-minous dans la bedaine, disons que je cours après le trouble… ;)

J’ai donc un nouveau rythme de vie qui ressemble à l’horaire ci-dessous :

7 :30 – Un message dans les hauts-parleurs sur l’étage souhaitent bonne journée à tout le monde;

8 :00 – Un préposé entre dans ma chambre pour remplir mon pichet d’eau;

8 :15 – L’infirmière entre dans ma chambre pour prendre ma tension et écouter les battements cardiaques des bébés;

8 :15 – À peu près au même moment mon déjeuner arrive : 2 portions de produits céréaliers, 2 portions de protéines, 2 portions de produits laitiers et une multi-vitamine du matin. Mais avant de pouvoir manger, je dois prendre ma glycémie (je me pique le bout du doigt avec une tite machine qui analyse mon sang) et m’injecter une dose d’insuline à l’aide d’un espèce de « stylo » au bout duquel j’installe une aiguille;

8 :45 – On vient dans ma chambre pour ramasser le cabaret mais comme l’infirmière y était quand je l’ai reçu, que je devais prendre ma glycémie, m’injecter de l’insuline et que je ne mange pas vite, je ne suis jamais prête à le remettre! Le préposé repassera plus tard...

10 :15 – On m’apporte ma collation : 1 portion de fruit et 2 portions de produits laitiers. Mais avant de manger je dois attendre que cela fasse 2 heures depuis le début de mon déjeuner car je dois prendre ma glycémie.

12 :15 – On m’apporte mon dîner : 2 portions de protéines, 3 portions de produits céréaliers, au moins 1 portion de légumes, 1 portion de fruit et 2 portions de produits laitiers. Mais avant de manger je dois m’injecter mon insuline…

13 :30 – Dans la salle commune il y a des activités tous les jours : rencontre pré-natale, tricot, scrapbooking, relaxation musicale et les vendredis cinéma-popcorn! Je n’ai pas encore eu le temps d’assister à aucune de ces activités car j’avais un contrat à terminer et j’ai dû assister à plusieurs rencontres pour apprendre à bien choisir mes menus, prendre ma glycémie, m’injecter l’insuline, et cela sans compter les rencontres avec la médecin, la néo-natalogiste, etc.

14 :30 – On m’apporte ma collation : 1 portion de produits céréaliers, 1 portion de fruit et 2 portions de produits laitiers.

16 :45 – L’infirmière vient me voir pour prendre les battements de cœur des bébés.

17 :15 – On m’apporte mon souper : 2 portions de protéines, 3 portions de produits céréaliers, au moins 1 portion de légumes, 1 portion de fruit, 2 portions de produits laitiers et une multi-vitamine du soir. Mais avant de manger je dois encore une fois m’injecter mon insuline…

19 :00 – On m’apporte ma collation : 2 portions de produits céréaliers, 1 portion de protéine et 2 portions de produits laitiers. Mais avant de manger je dois attendre que cela fasse au moins 2 heures depuis le début de mon souper pour pouvoir prendre ma glycémie.

22 :00 – Je m’injecte mon insuline et j’éteins ma lumière! Bonne nuit!

J’ai donc l’impression de passer mon temps à manger ici!!! Mais bon, la diététiste vient juste de passer pour me dire qu’elle était heureuse de m’annoncer que depuis la semaine dernière j’ai pris mon 2 livres supplémentaires en poids et que mes glycémies se stabilisent, alors son régime de camionneur fonctionne!

Je me sauve, je vous redonnerai des nouvelles. Ma montre sonne, c’est l’heure de la glycémie…

Mouuuuuuuuuuuuuuuan!

04 juillet 2007

Coup de théâtre : on m’hospitalise

Eh oui, vous avez bien lu. Je me suis présentée hier à l’hôpital pour mon suivi habituel et un peu à l’image de la première échographie où ce fut la stupéfaction la plus totale d’apprendre que je portais des triplés, ce fut, hier aussi, la stupéfaction la plus totale. À l’exception près que cette fois-ci, je ne me sentais pas euphorique d’apprendre la nouvelle…

Rassurez-vous, les bébés vont excellemment bien. Ils poursuivent leur croissance normale et leur poids est maintenant évalué à 2 livres et 1 once, 2 livres et 2 onces et 2 livres et 3 onces. C’est magnifique de les sentir et les voir bouger, Marc trouve même qu’ils ont déjà des cuisses d’athlètes cyclistes! ;)

Le problème, c’est le col de mon utérus qui s’est beaucoup aminci dans les 2 dernières semaines. C’est que voyez-vous, mon utérus est maintenant développé comme celui d’une femme rendue à 39 semaines de grossesse. Dans une grossesse « standard », on ne pourrait demander mieux qu’un col de 39 semaines qui commence doucement à s’ouvrir de l’intérieur. Ça serait parfait, ça démontrerait que le corps sait ce qu’il a à faire et qu’il commence le processus qui doucement amènera le petit être à la « vie ». Le problème, c’est que moi je n’ai que 26 semaines de complétées…

Alors voilà pourquoi on m’hospitalise. On veut me mettre au repos, stabiliser la situation, arrêter la diminution du col de mon utérus qui se tape tout le poids des 3 bébés, du placenta et des 3 poches de liquide amniotique.

Je quitte donc pour l’hôpital dans quelques heures et nous n’avons pas encore trouvé notre maison. Mais Marc et ma mère iront en visiter une ce soir, ça sera peut-être la bonne… Ça serait chouette non?! Ensuite restera plus qu’à Marc à signer son contrat. C’est que voyez-vous, il ne l’a pas encore fait, ça devait finalement se faire hier et quand il s’est présenté au rendez-vous, la responsable était en journée de maladie. Les autres collègues n’ont pas trouvé le dossier alors on le rappellera sous peu. Déjà que le début de son contrat a été reporté au 13 août… C’est apparemment la hausse du dollar canadien qui a forcé la compagnie à faire des mises à pied dans l’usine ces dernières semaines, c’est donc pourquoi ils repoussent l’embauche de Marc comme concepteur dans les bureaux. Mais bon, faut voir ça avec un brin de philosophie, si la vie lui donne ce mois et demi de congé, c'est certainement pour lui donner un moment de repos après ses études et un moment pour se plonger dans cette "aventure familiale" qui nous attend!

Vous pouvez donc constater que ce n’est pas l’action qui manque dans nos vies! Je dois avouer que c’est beaucoup d’émotions, et on a besoin de toutes vos pensées positives à notre égard! Mais ATTENTION : j’ai bien dit « pensées POSITIVES ». Si ces pensées ne demeurent que des mots et que vous pensez le contraire, laissez-faire, on n’en a pas besoin. Mais si ce « positif » à notre égard vous le vibrez de tout votre être, alors là vous nous serez utiles! Parce que les mots valent peu de choses. C’est « l’état », la « vibration » dans laquelle on se trouve qui compte. Vous me comprenez? Alors les sceptiques et les négatifs, abstenez-vous!

D’ailleurs je remercie ma mère et mon amie Andrée de m’avoir sonné les cloches hier en me disant « Marjo, vous n’êtes plus dans votre sentiment d’abondance, vous êtes dans vos peurs! » Et elles avaient tellement raison…

Je me sens donc d’attaque pour ce qui s’en vient. Dans le fond, je ne m’étais pas vraiment arrêtée jusqu'ici. La vie s’occupe donc de me faire prendre une pause…

Elle est bien faite la vie vous savez!



Namasté!